Jeu d'écriture
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Jeu d'écriture
Alors je vous propose un petit jeu que j'affectionne particulièrement : le jeu d'écriture. Il s'agit ici d'écrire sur un thème commun une petite nouvelle (un poème est tout aussi acceptable) dans le style et le genre désiré.
Cela permet de comparer les différents modes de traitement d'un même thème par les différents auteurs et c'est aussi un exercice très stimulant à mon sens.
Je vous propose pour débuter le thème suivant : "Train de vie, vie de chien."
Proposez vos créations dans les zones prévues à cet effet. Nous autres publierons directement sur le site.
Ollaf.
Cela permet de comparer les différents modes de traitement d'un même thème par les différents auteurs et c'est aussi un exercice très stimulant à mon sens.
Je vous propose pour débuter le thème suivant : "Train de vie, vie de chien."
Proposez vos créations dans les zones prévues à cet effet. Nous autres publierons directement sur le site.
Ollaf.
Ollaf- Lettre
- Messages : 41
Date d'inscription : 31/05/2010
Re: Jeu d'écriture
Voilà un petit exemple pour voir ce que ça peut donner :
Tous les jours, l’engin passe et je le regarde. C’est une grande machine en métal qui crache de la fumée. Les passages sont réguliers, un après mon repas du matin et un avant mon repas du soir.
La première fois que j’ai vu l’engin, j’ai pris peur. La deuxième fois aussi. Je n’étais pas bien vieux à l’époque et le bruit assourdissant pour mes jeunes oreilles m’avait effrayé. Plusieurs jours de suite je me cachais quand passait l’engin de métal.
Un jour pourtant vint où je me mis à avoir moins peur et à observer l’engin. C’est à ce moment que je découvris que l’engin était fait de métal. Son odeur était étrange, forte mais pas désagréable à mon nez. L’engin devait être brûlant car de la fumée s’en échappait.
De plus en plus curieux je m’approchais chaque jour un peu plus. Observer l’engin trompait l’ennui de mes journées et je le détaillais avec avidité. A force d’observer avec attention je remarquai des formes fugaces à l’intérieur qui s’avérèrent être des formes humaines.
Eh oui ! Cela doit vous surprendre mais l’engin contient des gens ! Ce qu’il en fait je ne le sais pas. Peut-être les digère-t-il lentement, comme moi avec mon repas. Ce que je sais de ce mystère c’est que les formes ne sont pas à la même place à chaque fois, j’ai bien observé.
Tous les jours, l’engin passe et je rêve de monter dessus et de le suivre. De voir où il peut m’emmener, de savoir ce que deviennent les humains à l’intérieur. Est-ce qu’il les dévore ou est-ce qu’il les recrache ? Vers quel endroit de rêve l’engin se dirige-t-il.
Mais j’entends une voix qui m’appelle. Je vais devoir faire semblant d’être heureux. Vivement demain que l’engin revienne !
— Arrête de regarder le train Médor, viens voir la belle baballe, viens !
Vie de chien !
Train de vie
Tous les jours, l’engin passe et je le regarde. C’est une grande machine en métal qui crache de la fumée. Les passages sont réguliers, un après mon repas du matin et un avant mon repas du soir.
La première fois que j’ai vu l’engin, j’ai pris peur. La deuxième fois aussi. Je n’étais pas bien vieux à l’époque et le bruit assourdissant pour mes jeunes oreilles m’avait effrayé. Plusieurs jours de suite je me cachais quand passait l’engin de métal.
Un jour pourtant vint où je me mis à avoir moins peur et à observer l’engin. C’est à ce moment que je découvris que l’engin était fait de métal. Son odeur était étrange, forte mais pas désagréable à mon nez. L’engin devait être brûlant car de la fumée s’en échappait.
De plus en plus curieux je m’approchais chaque jour un peu plus. Observer l’engin trompait l’ennui de mes journées et je le détaillais avec avidité. A force d’observer avec attention je remarquai des formes fugaces à l’intérieur qui s’avérèrent être des formes humaines.
Eh oui ! Cela doit vous surprendre mais l’engin contient des gens ! Ce qu’il en fait je ne le sais pas. Peut-être les digère-t-il lentement, comme moi avec mon repas. Ce que je sais de ce mystère c’est que les formes ne sont pas à la même place à chaque fois, j’ai bien observé.
Tous les jours, l’engin passe et je rêve de monter dessus et de le suivre. De voir où il peut m’emmener, de savoir ce que deviennent les humains à l’intérieur. Est-ce qu’il les dévore ou est-ce qu’il les recrache ? Vers quel endroit de rêve l’engin se dirige-t-il.
Mais j’entends une voix qui m’appelle. Je vais devoir faire semblant d’être heureux. Vivement demain que l’engin revienne !
— Arrête de regarder le train Médor, viens voir la belle baballe, viens !
Vie de chien !
Ollaf- Lettre
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Date d'inscription : 31/05/2010
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